Inim-gu-ba-ra-zu (mes mots sont forcément fragiles), est la réponse à une lettre se trouvant au musée du Louvre, datant de 2400 av. J-C, et dont le texte fait l’objet d’interprétations diverses.
Censée informer le roi de Lagash de la mort de son fils, rien n’indique pourtant aux yeux des nombreux·se·s spécialistes contacté·e·s par l'artiste la présence de ce fait. L’objet créé est adressé au prêtre Lu-enna, et lui fait part des malentendus possibles dans cet échange, liés au fossé temporel, culturel, et technologique qui sépare les deux interlocuteur·ice·s.
Le texte a été traduit de l'anglais en sumérien par des assyriologues, et reproduit à la main par l'artiste sur un morceau d’argile.
Avec
Matthew Ong — étudiant en Assyriologie à Berkeley — et Martin Worthington — maître de conférence en Assyriologie à l’université de Cambridge