Dans cette performance, un être virtuel réalisé à partir du corps et de la voix de Judith Deschamps mais n’appartenant plus à aucun genre, nous parle de sa difficulté à exister. Ne sachant pas ce que c’est que d’être humaine, que d’être artiste ou d’avoir un sexe, cet avatar interroge les éléments culturels, historiques et personnels qui auraient poussé l'artiste à le·a créer, et qui déterminent sa propre réalité.
S’adressant directement au public en anglais, Deschamps joue le rôle de son interprète. Au service l’un·e de l’autre — l’avatar représentant l'artiste et l'artiste le·a traduisant — leurs identités oscillent entre matérialité et immatérialité, et risquent à tout moment de disparaître.
Collaboration technique : Paul Guilbert
Collaboration à la mise en scène : Sarah Kellal et Nathanaël Ruiz de Infante